Connect with us

Maladies

Vivre avec l’endométriose : Follow Metrios, l’appli pour mieux gérer la douleur au quotidien

Follow Metrios est une application innovante qui aide les femmes atteintes d’endométriose à mieux comprendre et gérer leurs symptômes au quotidien.

L’endométriose est une maladie invisible mais bien réelle pour des millions de femmes dans le monde. Ses douleurs intenses, ses impacts sur la fertilité et la qualité de vie en font un défi quotidien, souvent sous-estimé en raison du manque de sensibilisation du public et de la difficulté des patientes à faire entendre leurs symptômes. Face à cette pathologie sous-diagnostiquée, l’application Follow Metrios offre un outil innovant pour aider les femmes à mieux comprendre, suivre et gérer leurs symptômes. Comme l’explique Abby Norman dans Ask Me About My Uterus, « L’endométriose, ce n’est pas seulement une maladie du corps ; elle s’infiltre dans notre esprit, notre moral et notre vie entière. » Follow Metrios se présente comme une ressource numérique, au service des patientes pour reprendre le contrôle sur leur santé.

L’Endométriose : une maladie encore mal connue

L’endométriose se caractérise par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine, engendrant des douleurs chroniques, inflammations et adhérences. Cette maladie touche environ 10 % des femmes en âge de procréer, ce qui représente en France environ 2 millions de femmes. Du fait  u manque de formation médicale autour de l’endométriose et de la banalisation fréquente des symptômes entourant les cycles menstruels, le diagnostic est souvent un parcours long et ardu, pouvant prendre en moyenne entre 7 et 10 ans. Les symptômes incluent des douleurs pelviennes, des règles abondantes, des troubles intestinaux, ainsi que des douleurs pendant les rapports sexuels. Kerry-Anne Ostrowski, dans Living with Endometriosis, décrit cette lutte quotidienne : « Vivre avec l’endométriose, c’est se battre chaque jour pour un semblant de normalité. » Du fait de cette maladie, près de 40 % des patientes connaissent des problèmes de fertilité, et 80 % rapportent des douleurs chroniques. Ces chiffres illustrent l’importance d’outils comme Follow Metrios, qui permettent une meilleure prise en charge et un accompagnement personnalisé.

Follow Metrios : un outil numérique pour améliorer la vie des patientes

Pour aider les femmes à mieux gérer l’endométriose, Follow Metrios a été conçu autour des besoins spécifiques des patientes. Cette application offre un suivi en temps réel des symptômes, afin de documenter les douleurs, de gérer le cycle menstruel, et d’enregistrer les traitements. En plus de cela, Follow Metrios propose une interface conviviale qui permet de visualiser les données de santé de manière claire, offrant aux patientes un aperçu complet de l’évolution de leurs symptômes. Grâce à ces fonctionnalités, l’application devient un outil précieux pour les patientes, leur permettant de mieux comprendre les schémas récurrents de leurs douleurs. Elle les aide à anticiper les périodes difficiles et à adopter des stratégies proactives pour mieux contrôler leur maladie. De plus, en centralisant toutes ces informations, l’application facilite les échanges avec les professionnels de santé, permettant ainsi une prise en charge plus personnalisée et efficace.

Quelles sont les fonctionnalités clefs de Follow Metrios ?

Suivi des Symptômes en Temps Réel : Follow Metrios permet de noter chaque symptôme et son intensité, pour identifier les éléments déclencheurs. Elisabeth Raether, dans Unseen: Endometriosis, rappelle que « Chaque douleur est un message du corps. En écoutant ces messages, nous apprenons à mieux comprendre la maladie. » Cette fonctionnalité permet aux patientes de mieux comprendre l’évolution de leurs symptômes et d’avoir une vision plus précise de leur état de santé au quotidien.

Gestion du Cycle Menstruel : L’application intègre un calendrier menstruel pour aider les patientes à suivre et prévoir les périodes les plus difficiles. En effet comme le souligne, Andrew Horne, dans Endometriosis: The Experts’ Guide  « suivre ses cycles aide les femmes à mieux comprendre leur propre rythme et à reprendre le contrôle. » Grâce à cette fonctionnalité, les patientes peuvent anticiper les moments où les symptômes sont les plus intenses et ajuster leurs activités en conséquence.

Suivi des Traitements et Effets Secondaires : Follow Metrios permet également d’enregistrer les traitements suivis ainsi que leurs effets secondaires. Cela améliore le dialogue avec les professionnels de santé et permet d’adapter les soins en fonction de l’évolution de la patiente. Un suivi rigoureux des traitements permet d’évaluer leur efficacité et d’ajuster les prescriptions pour une prise en charge optimale.

Conseils en gestion du stress et nutrition : L’application propose également des conseils en matière de nutrition, des exercices physiques, et des techniques de relaxation pour une prise en charge holistique. Il s’agit de rester proactive en trouvant ses propres outils et stratégies pour mieux vivre la maladie au quotidien. Comme le précise Jessica Murnane, dans Know Your Endo, « La gestion de l’endométriose ne se limite pas aux traitements médicaux. C’est un engagement personnel à trouver des solutions dans tous les aspects de sa vie. » Toutes ces recommandations permettent d’améliorer la qualité de vie globale des patientes.

Coordination des rendez-vous et partage de données : Concrètement, Follow Metrios permet aux patientes de planifier leurs rendez-vous médicaux directement dans l’application. De plus, l’application permet de centraliser toutes les données de santé pertinentes, telles que les symptômes, les traitements en cours et leurs effets. Ces informations peuvent être facilement partagées avec les professionnels de santé via un format numérique sécurisé, facilitant ainsi le dialogue. En ayant accès à ces données, les médecins peuvent mieux comprendre l’évolution de la maladie, adapter les traitements de manière plus ciblée, et optimiser la prise en charge, ce qui améliore à la fois l’efficacité des soins et l’expérience globale des patientes.

Sources
  1. Abby Norman, Ask Me About My Uterus.

  2. Kerry-Anne Ostrowski, Living with Endometriosis.

  3. Elisabeth Raether, Unseen: Endometriosis.

  4. Andrew Horne, Endometriosis: The Experts’ Guide.

  5. Jessica Murnane, Know Your Endo.

 

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Actu

Pourquoi les cas de Parkinson explosent en France?

Face à l’explosion des cas de Parkinson en France, les experts tirent la sonnette d’alarme. Enjeux sanitaires, rôle des pesticides, prévention : tout ce qu’il faut savoir.

Published

on

En France, plus de 200 000 personnes vivent aujourd’hui avec la maladie de Parkinson, un chiffre en constante progression depuis les années 2010. Selon les projections sanitaires, ce nombre pourrait doubler d’ici 2050. Pourquoi assiste-t-on à une telle explosion des cas ? Vieillissement de la population, pollution, pesticides… les causes sont multiples et souvent méconnues. Cette maladie neurodégénérative soulève des enjeux majeurs de santé publique et mentale. Mais que  se cache t-il derrière cette hausse plus qu’inquiétante ? 

 

Comprendre l’explosion des cas en France

 

La maladie de Parkinson touche de plus en plus de Français. En 2015, 166 712 personnes étaient déjà concernées par un traitement actif. Ce chiffre, communiqué par Santé publique France, ne cesse d’augmenter.

Entre 2010 et 2020, la prévalence de la maladie a progressé de 30 %. Cette tendance inquiète autant les médecins que les épidémiologistes. En effet, cette hausse s’observe aussi chez les patients plus jeunes.

Autrefois réservée aux plus de 65 ans, la maladie est aujourd’hui diagnostiquée dès 45 ans. Cette précocité interroge la communauté scientifique sur les facteurs déclencheurs.

« Cette hausse ne peut s’expliquer par le seul vieillissement. Il faut regarder du côté de l’environnement et du stress chronique. »
— Dr Béatrice Lemoine, psychiatre, spécialiste des troubles neurocognitifs

D’après les données récentes, chaque année voit l’arrivée de plus de 25 000 nouveaux cas. Cette dynamique, si elle se poursuit, mène vers une véritable crise sanitaire silencieuse.

Quelles projections d’ici 2050? 

Les modèles épidémiologiques anticipent une croissance continue. Ils prévoiet que d’ici 2050, la France pourrait dénombrer plus de 300 000 patients atteints de Parkinson.

Et dire que ce chiffre alarmant pourrait être sous-estimé, selon certains experts. En effet, une partie des malades ne sont pas diagnostiqués ou reçoivent un diagnostic tardif.

Le système de santé devra s’adapter en conséquence. Il faudra former davantage de professionnels et renforcer les parcours de soins personnalisés.

« Nous sommes face à une maladie chronique qui bouleverse les repères cognitifs, moteurs et affectifs du patient. »
— Dr Julien Vasseur, neuropsychologue au CHU de Lille

Diagnostic précoce : des progrès reste à faire

La maladie de Parkinson est souvent identifiée plusieurs années après les premiers symptômes. Car en effet, si les signes moteurs apparaissent plus tard dans la maladie,  les symptômes « invisibles » impactent fortement la qualité de vie dès les premiers stades.  Ces signes précurseurs, comme la fatigue, l’anxiété ou les troubles du sommeil, sont malgré tout souvent banalisés. Et ce, d’autant plus qu’ils ne sont pas spécialement connus par le grand public encore trop peu sensibilisé aux premiers signes de la maladie. Or le diagnostic tardif empêche une prise en charge précoce et efficace. 

« Le mal est déjà là, silencieux, avant même les tremblements. C’est souvent le psychisme qui alerte en premier. »
— Camille Roussel, psychologue clinicienne

Facteurs environnementaux : quel est le lien avec les pesticides ?

Les études scientifiques récentes

De nombreuses études pointent les produits chimiques comme perturbateurs neuronaux. L’Inserm a identifié plusieurs pesticides liés à la maladie, dont la rotenone et le paraquat.

Ces substances provoquent un stress oxydatif dans le cerveau. Ce stress détruit progressivement les neurones dopaminergiques, responsables de la motricité fine.

« Une exposition même faible, mais répétée, peut entraîner une dégénérescence lente mais irréversible. »
— Prof. Michel Azoulay, toxicologue environnemental

Une reconnaissance encore trop limitée

Depuis 2012, la maladie de Parkinson est reconnue comme maladie professionnelle pour les agriculteurs. Cette reconnaissance reste marginale.

Beaucoup de professions à risque ne sont pas couvertes. Pourtant, l’exposition touche également les techniciens, ouvriers et riverains des zones agricoles.

Des collectifs de patients militent pour une meilleure reconnaissance de ces expositions invisibles.

Un problème de société

L’impact environnemental concerne toute la population. Les particules chimiques se retrouvent dans l’eau, l’air, les sols et l’alimentation.

Cette pollution diffuse rend le lien de causalité difficile à prouver pour chaque individu, mais claire à léchelle populationnelle.

Il devient urgent d’agir sur la réglementation des pesticides et de renforcer la prévention.

Comment agir en amont ?

La prévention individuelle est possible

Adopter une bonne hygiène de vie peut réduire les risques. L’activité physique régulière, comme la marche ou le yoga, préserve les fonctions motrices.

Le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes et oméga 3, contribue à la protection neuronale. Le sommeil de qualité est également un facteur clé.

« Le corps et l’esprit fonctionnent ensemble. La prévention physique nourrit aussi la santé mentale. »
— Dr Hélène Ferrand, neurologue à Paris

Le soutien psychologique est essentiel

Parkinson ne touche pas seulement le corps. L’impact psychologique est profond : anxiété, isolement, dépression, perte d’identité.

Une prise en charge psychothérapeutique peut aider à améliorer l’adhérence au traitement. Elle permet aussi aux patients de retrouver une forme d’estime de soi qui peut être dégradée avec la perte d’autonomie et une représentation d’un corps dont on perd peu à peu le contrôle. 

Les aidants aussi bénéficient d’un accompagnement psychologique. Ils sont souvent en souffrance émotionnelle.

Politiques de santé : des avancées, mais encore timides

Le plan national Maladies Neurodégénératives 2021-2026 intègre la maladie de Parkinson. Il prévoit une meilleure coordination des soins. Cependant, les moyens restent limités. Le nombre de neurologues formés ne couvre pas les besoins croissants. Les centres experts sont saturés.

Les associations, comme France Parkinson, jouent un rôle central. Elles informent, accompagnent, défendent les droits et initient des actions de terrain.

« L’information est une forme de soin. Comprendre, c’est déjà reprendre du pouvoir sur la maladie. »
— Marie-Laure Meunier, directrice de France Parkinson

L’explosion des cas de Parkinson n’est pas une fatalité. C’est un signal d’alarme pour repenser nos modes de vie et notre environnement.

Cette maladie nous oblige à sortir d’une vision strictement médicale. Elle impose une approche globale, intégrant la santé mentale, l’écologie et la prévention.

Comment agir à votre niveau?  En vous informant, en adaptant votre hygiène de vie, en sensiblisant les personnes de vous à une dépistage afin de pourvoir détecter au plus tôt la maladie et enfin en soutenant les personnes concernées.

 

Points clés à retenir :

  • Plus de 200 000 personnes sont concernées par Parkinson en France,

  • Les cas devraient doubler d’ici 2050,

  • Les pesticides sont identifiés comme facteurs environnementaux aggravants,

  • Le diagnostic reste souvent tardif et incomplet,

  • La prévention passe par l’activité physique, l’alimentation et le soutien psychologique,

  • Les politiques de santé doivent renforcer la prise en charge globale.

Continue Reading

Actu

Santé mentale et hormones : reconnaître les signes d’un déséquilibre hormonal invisible

Nos hormones influencent bien plus que notre corps : elles façonnent aussi notre humeur, notre énergie et notre équilibre mental. Apprenez à repérer les signes d’un déséquilibre hormonal souvent invisible.

Published

on

Dans une société où la santé mentale prend enfin la place qu’elle mérite dans le débat public, un élément reste encore largement sous-estimé : le rôle des hormones dans notre équilibre psychique. Fatigue inexpliquée, sautes d’humeur, anxiété chronique, voire dépression résistante aux traitements… Et si derrière ces symptômes se cachait un déséquilibre hormonal invisible ?

Alors que les troubles hormonaux touchent des millions de personnes — en particulier les femmes — leur impact sur la santé mentale reste souvent méconnu, voire négligé. Cet article vous propose de comprendre comment les hormones influencent nos émotions, quels sont les signes d’alerte d’un déséquilibre hormonal, et comment agir pour retrouver un bien-être global.

Le rôle clé des hormones dans notre équilibre psychique

Les hormones sont des messagers chimiques produits par les glandes endocrines (thyroïde, ovaires, surrénales…). Elles régulent de nombreuses fonctions vitales : sommeil, appétit, métabolisme, reproduction… mais aussi nos émotions, notre énergie, notre stress et notre humeur.

Selon le Dr Sylvie Royant-Parola, psychiatre spécialiste du sommeil et des rythmes biologiques :

« Un déséquilibre hormonal, même discret, peut profondément perturber l’état émotionnel. Il est fréquent que l’on traite une dépression alors que le trouble est d’abord hormonal. »

Les hormones interagissent directement avec notre cerveau, notamment dans les zones responsables de la régulation émotionnelle comme l’amygdale, l’hippocampe ou encore le cortex préfrontal.

 

Les déséquilibres hormonaux les plus courants liés à la santé mentale

Voici quelques troubles hormonaux fréquemment associés à des troubles psychiques :

  • Hypothyroïdie : fatigue intense, ralentissement cognitif, tristesse, apathie

  • Hyperthyroïdie : anxiété, insomnies, irritabilité, nervosité

  • SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) : troubles de l’humeur, anxiété, faible estime de soi

  • Dérèglements des surrénales (cortisol) : stress chronique, épuisement, hypersensibilité

  • Périménopause / ménopause : sautes d’humeur, troubles anxieux, perte d’élan vital

  • Post-partum : baby blues, dépression post-natale, hypersensibilité émotionnelle

Comme le rappelle le Dr Catherine Lemoine, endocrinologue à Paris :

« Les variations hormonales ne se contentent pas de provoquer des changements physiques. Elles modifient aussi la chimie cérébrale, ce qui peut entraîner des symptômes anxieux ou dépressifs très invalidants. »

Symptômes invisibles mais bien réels : comment les reconnaître ?

Voici des signes d’un éventuel déséquilibre hormonal impactant la santé mentale :

  • Fatigue persistante malgré le repos

  • Troubles du sommeil (insomnies ou hypersomnies)

  • Sautes d’humeur incontrôlables

  • Irritabilité excessive ou crises de larmes sans raison apparente

  • Baisse de motivation ou de libido

  • Anxiété chronique ou attaques de panique

  • Dépression inexpliquée ou résistante aux traitements classiques

  • Prise ou perte de poids sans changement d’habitudes

  • Sensibilité accrue au stress

Ces symptômes peuvent facilement être confondus avec une simple « période difficile » ou un burn-out. D’où l’importance de ne pas sous-estimer les signes persistants.

Pourquoi ces troubles passent souvent inaperçus ?

Il est courant que les personnes concernées n’associent pas leurs symptômes à un déséquilibre hormonal. De plus :

  • Les analyses sanguines standards ne détectent pas toujours les déséquilibres subtils

  • Les symptômes sont souvent attribués au stress, au mode de vie ou à l’âge

  • Les femmes en particulier voient fréquemment leurs plaintes minimisées ou banalisées

Le Dr Marion Lefevre, médecin généraliste spécialisée en santé des femmes, précise :

« Beaucoup de femmes pensent qu’il est normal d’être fatiguée, anxieuse ou irritable à certaines périodes. Mais ce n’est pas une fatalité. Il faut apprendre à écouter son corps. »

 

Hormones et émotions : un lien physiologique démontré

Certaines hormones ont une action directe sur la chimie du cerveau :

  • Cortisol : hormone du stress, en excès chronique, elle épuise le système nerveux

  • Œstrogènes et progestérone : influencent la sérotonine (hormone du bonheur), la dopamine et la régulation émotionnelle

  • Thyroxine (T4) : produite par la thyroïde, essentielle pour la clarté mentale et l’énergie

Un déséquilibre de ces hormones peut perturber la production de neurotransmetteurs, créant un terrain propice à l’anxiété, la tristesse ou l’irritabilité.

Que faire si vous vous reconnaissez dans ces symptômes ?

  • Consultez un médecin ou un endocrinologue pour un bilan hormonal complet : thyroïde, cortisol, œstrogènes, progestérone…
  • Tenez un journal de vos symptômes, notamment en lien avec votre cycle menstruel, votre sommeil, votre énergie.
  • Demandez un accompagnement psychologique, surtout si vous vous sentez dépassée : un psychologue formé à la psycho-neuro-endocrinologie peut faire le lien entre corps et esprit.
  • Adoptez des leviers naturels pour soutenir votre équilibre hormonal: 

-Sommeil réparateur

-Alimentation riche en oméga-3, en magnésium et en antioxydant

-Activité physique régulièr

-Gestion du stress (respiration, yoga, méditation)

Vers une reconnaissance plus large de l’axe hormones-émotions

De plus en plus d’études soulignent l’importance de l’axe cerveau-hormones-santé mentale, un champ encore trop peu exploré dans la médecine classique.

Le Pr Jacques Blanchard, neuroendocrinologue, rappelle :

« Il n’y a pas de santé mentale durable sans équilibre endocrinien. L’esprit et le corps fonctionnent comme un tout indissociable. »

L’enjeu pour les années à venir : former les professionnels de santé à mieux repérer les déséquilibres hormonaux ayant un impact psychique, et proposer des traitements intégratifs mêlant endocrinologie, psychologie, nutrition et hygiène de vie.

Point clefs à retenir :

Un déséquilibre hormonal peut se cacher derrière une fatigue, une anxiété ou une dépression résistante. Il est temps de briser le tabou et de reconnaître que les hormones influencent puissamment notre santé mentale.

S’écouter, se faire accompagner, oser questionner ses symptômes : autant d’étapes essentielles vers un mieux-être global.

  • Les hormones influencent directement notre humeur, notre énergie et nos réactions émotionnelles.

  • Un déséquilibre hormonal peut engendrer des troubles mentaux comme l’anxiété, la dépression ou la fatigue chronique.

  • Ces troubles sont souvent sous-diagnostiqués car leurs symptômes peuvent être subtils ou confondus avec d’autres pathologies.

  • Il est essentiel de consulter, de s’écouter, et de chercher un accompagnement global : hormonal, psychologique et hygiéno-diététique.

Continue Reading

Actu

Tout savoir sur Wegovy : le nouveau traitement de l’obésité à base de sémaglutide

Wegovy suscite l’espoir chez les patients obèses. Efficacité, risques, suivi pluridisciplinaire : tout ce que vous devez savoir sur ce nouveau traitement.

Published

on

Depuis quelques mois, un nom revient régulièrement dans les cabinets médicaux, les forums de santé et les discussions entre patients : Wegovy. Développé par le laboratoire Novo Nordisk, ce médicament à base de sémaglutide marque une véritable percée dans la prise en charge médicamenteuse de l’obésité.

En France, près d’un adulte sur deux est en situation de surpoids, et environ 17 % souffrent d’obésité. Face à ce fléau de santé publique, la recherche de solutions efficaces et durables est plus que jamais une priorité. Wegovy fait partie de ces nouvelles pistes, à la croisière entre l’innovation scientifique et la réalité clinique.

Cet article propose une analyse détaillée du fonctionnement, de l’efficacité, des risques, et des conditions d’accès à ce traitement, avec un regard critique et informé.

Depuis quelques mois, un nom revient régulièrement dans les cabinets médicaux, les forums de santé et les discussions entre patients : Wegovy. Développé par le laboratoire Novo Nordisk, ce médicament à base de sémaglutide marque une véritable percée dans la prise en charge médicamenteuse de l’obésité.

En France, près d’un adulte sur deux est en situation de surpoids, et environ 17 % souffrent d’obésité. Face à ce fléau de santé publique, la recherche de solutions efficaces et durables est plus que jamais une priorité. Wegovy fait partie de ces nouvelles pistes, à la croisière entre l’innovation scientifique et la réalité clinique.

Cet article propose une analyse détaillée du fonctionnement, de l’efficacité, des risques, et des conditions d’accès à ce traitement, avec un regard critique et informé.

Wegovy : origine, composition et indications

Qu’est-ce que le sémaglutide ?

Le sémaglutide est un analogue du GLP-1, une hormone intestinale qui stimule la satiété. Initialement utilisé dans le traitement du diabète de type 2 sous le nom d’Ozempic, il a montré des effets secondaires « bénéfiques » : une perte de poids significative. Cette propriété a conduit à son développement en tant que traitement spécifique de l’obésité, sous une forme et un dosage adaptés.

« Nous avons observé une perte de poids spectaculaire chez certains patients diabétiques sous sémaglutide. C’était une piste thérapeutique trop prometteuse pour ne pas être explorée dans l’obésité, » explique le Pr Jean-Michel Oppert, chef du service de nutrition à l’hôpital Pitié-Salpêtrière (AP-HP).

Comment agit Wegovy dans l’organisme ?

Wegovy se présente sous la form d’un stylo prérempli d’une solution qui sera à s’injecter une fois par semaine. Ce médicament agit sur plusieurs plans :

  • Ralentissement de la vidange gastrique, prolongeant la sensation de satiété ;

  • Réduction de l’appétit via les récepteurs GLP-1 dans le cerveau ;

  • Régulation de la glycémie, ce qui est particulièrement utile en cas de diabète associé.

Contrairement aux anciens coupe-faim, il est sensé n’entraîner ni accoutumance ni provoquer d’effet stimulant.

Pour qui est-il recommandé ?

Wegovy est indiqué pour les adultes :

  • avec un IMC ≥30 (obésité), ou

  • avec un IMC ≥27 accompagné d’une comorbidité (hypertension, diabète, apnée du sommeil…)

Il doit être prescrit dans une approche globale, incluant nutrition, activité physique et soutien psychologique si nécessaire.

Quelle efficacité peut-on attendre de ce traitement?

Publiée dans le New England Journal of Medicine, l’étude STEP 1 a démontré une perte de poids moyenne de 14,9 % sur 68 semaines chez les patients ayant reçu Wegovy, contre 2,4 % dans le groupe placebo.

« C’est une réduction de poids comparable à certains résultats obtenus par la chirurgie bariatrique, mais sans les risques opératoires, » souligne le Dr Karine Clément, directrice de recherche Inserm au sein de l’institut de cardiométabolisme et nutrition (ICAN).

Qu’en est-il par rapport aux autres médicaments? 

Par rapport à l’orlistat ou au liraglutide (Saxenda), Wegovy offre une perte de poids plus rapide et plus importante. Il est souvent considéré comme une alternative non invasive à la chirurgie bariatrique pour les patients réticents ou non éligibles.

« Ce traitement comble un vide thérapeutique. Il répond à une demande de patients qui souhaitent perdre du poids durablement sans chirurgie, » indique le Dr Sébastien Czernichow, nutritionniste à l’hôpital Européen Georges-Pompidou (Paris).

Risques, effets secondaires et contre-indications

Effets secondaires les plus fréquents

Comme tout médicament, Wegovy n’est pas exempt d’effets indésirables. Les plus courants incluent :

  • Nausées et vomissements
  • Diarrhées ou constipation
  • Fatigue
  • Douleurs abdominales

Ces effets apparaissent souvent au début du traitement et s’estompent avec le temps. Une augmentation progressive des doses permet de mieux les tolérer.

Précautions et contre-indications

Wegovy est contre-indiqué chez :

  • les femmes enceintes ou allaitantes
  • les patients ayant des antécédents de pancréatite
  • les personnes présentant un antécédent familial de cancer médullaire de la thyroïde

Un bilan complet est recommandé avant toute prescription.

L’importance d’un suivi pluri-disciplniaire

Le traitement par Wegovy n’est pas une solution miracle. Il agit comme un levier métabolique puissant, mais ne remplace ni une alimentation équilibrée, ni l’exercice physique, ni l’accompagnement psychologique. Son efficacité repose sur une prise en charge pluridisciplinaire cohérente et continue. Il nécessite notamment :

  • un accompagnement médical régulier pour surveiller les effets secondaires, ajuster les doses et garantir la bonne tolérance du traitement ;
  • un suivi nutritionnel et comportemental pour réapprendre à écouter ses signaux internes de faim et de satiété, et retrouver une relation plus saine avec l’alimentation ;
  • des ajustements de doses personnalisés selon la réponse individuelle au traitement et l’évolution du poids.

Mais surtout, une psychothérapie peut s’avérer essentielle. Nombre de personnes en situation d’obésité ont une histoire complexe avec la nourriture, souvent marquée par des troubles du comportement alimentaire, une faible estime de soi, ou des épisodes de restriction/réchute. La psychothérapie permet de travailler sur ces racines profondes, d’identifier les déclencheurs émotionnels et de construire des stratégies durables pour le changement.

« Le médicament ne traite pas les causes psychiques de l’obésité. Il apaise le corps, mais l’esprit doit aussi être accompagné, » explique Marie-Laure André, psychologue clinicienne spécialisée en troubles du comportement alimentaire.

L’arrêt du traitement peut entraîner une reprise de poids si le mode de vie et les schémas comportementaux n’ont pas évolué en profondeur. D’où l’importance d’un suivi pluridisciplinaire associant médecin, diététicien, psychologue, et parfois éducateur sportif. C’est cette approche globale qui donne les meilleures chances de réussite à long terme.

Wegovy en France : disponibilité et coûts

Autorisation et accès au traitement

Wegovy a reçu son autorisation en France fin 2024. Toutefois, sa distribution reste limitée à certaines pharmacies hospitalières et officines spécialisées, en raison de la forte demande mondiale.

Est-il remboursé ?

Pour l’heure, Wegovy n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Son coût mensuel, compris entre 200 et 300 euros, le rend inaccessible à certains patients. Des négociations sont en cours pour un éventuel remboursement partiel, en particulier dans les cas de comorbidités.

Un espoir sous conditions

Wegovy marque une avancée médicamenteuse significative dans le traitement de l’obésité. Son efficacité, validée par des données scientifiques solides, en fait un atout de poids pour de nombreux patients. Toutefois, son utilisation doit être rigoureusement encadrée, et accompagnée de changements durables du mode de vie.Le coût et l’accessibilité demeurent des obstacles majeurs. L’avenir du traitement passera sans doute par une meilleure intégration dans les parcours de soins et une reconnaissance par les systèmes de remboursement.

Les points clés à retenir :

  • Wegovy est un traitement injectable à base de sémaglutide.
  • Il est réservé aux personnes en surpoids ou obèses.
  • Efficacité validée : jusqu’à 15 % de perte de poids.
  • Effets secondaires gérables mais présents.
  • Non remboursé à ce jour en France.
  • Doit s’inscrire dans un accompagnement médical global.
Continue Reading

Populaires